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Jean-François Lamour renonce à mener l’opposition au Conseil de Paris
lundi 12 juin 2017, par
DERNIÈRE ACTU. "Cela ne m’intéresse pas de continuer à travailler sous cette forme-là." La phrase est lâchée, ce jeudi 30 août 2012 dans Le Parisien, et elle est lourde de sens : Jean-François Lamour, leader de l’opposition au Conseil de Paris depuis 2008 ne se représente pas. Jeudi 13 septembre, le groupe UMP doit procéder à l’élection de son président. Jean-François Lamour n’est donc pas candidat et personne n’a encore évoqué publiquement son intérêt pour le poste...
Pourquoi avoir décidé de jeter l’éponge ? "Je consacre plus de temps aujourd’hui à régler les guerres internes qu’à coordonner l’opposition à Bertrand Delanoë. C’est le fait d’un petit groupe d’élus, comme Jean-Pierre Lecoq, Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati, Pierre Charon." Les noms sont lâchés, avec en toile de fond la bataille Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP. Jean-François Lamour soutient François Fillon. Or les influents Jean-Pierre Lecoq, Pierre-Yves Bournazel et Rachida Dati soutiennent Jean-François Copé.
En 4 ans à la tête de l’UMPPA, l’ex-escrimeur estime avoir passé son temps à esquiver "les coups bas". Désormais, il reconnaît qu’il ne parvient plus à "parler au groupe". La succession est ouverte. Et les partisans de Jean-François Copé semblent plus que jamais être en position de force à Paris...
SON PARCOURS. Au rayon des reconversions de sportifs réussies, celle de Jean-François Lamour fait figure de modèle. Certes le champion olympique d’escrime (au sabre en 1984 et 1988) n’a pas occupé d’autre ministère que celui des Sports (nommé ministre des Sports en 2002 puis ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative de 2004 à 2007). Cependant, sa carrière politique est pérenne depuis son lancement et linéaire, contrairement à certains personnages sportifs passés comme des éclairs par le ministère des Sports. En bref : conseiller technique en charge des Sports auprès de Jacques Chirac à la mairie de Paris (1993) puis à l’Elysée (de 1995 à 2002), ministre des Sports lors du second mandat de Jacques Chirac, conseiller régional d’Ile-de-France (2004) et enfin député (2007) élu dans le 15e arrondissement. Porte-parole de Françoise de Panafieu lors des municipales de 2008, celui qui est né dans la capitale en 1956 prend par la suite la tête du groupe d’opposition au Conseil de Paris, appelé UMPPA (Groupe Union pour une majorité de progrès à Paris et apparentés).
Cette figure, quoique discrète dans les médias, de la scène politique parisienne a enfin été réélu, le 17 juin 2012, député de Paris dans la 13e circonscription de Paris, qui englobe la majeure partie du 15e arrondissement. A l’issue du 1er tour, le Radical de gauche Gilles Alayrac a cru pouvoir renverser le député sortant et créer la surprise. Peine perdue. Jean-François Lamour a convaincu 54,60% des électeurs qui se sont rendus aux urnes. Conséquence : il devrait continuer à faire partie des députés les plus assidus de l’hémicycle.
JEAN-FRANÇOIS LAMOUR EN BREF. Député de Paris, conseiller de Paris élu dans le 15e arrondissement, ex-ministre des Sports.
CONTACT. Evous.fr se fait votre porte-parole auprès des élus UMP au Conseil de Paris si nous recevons plusieurs questions pertinentes. Pour poser une question, cliquez ici. Par ailleurs, l’ex-ministre des Sports possède un compte Twitter, assez actif même s’il n’y débat pas pas réellement aux internautes : @JF_Lamour.