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37e Festival Visa pour l’Image et du Photojournalisme

Du 30 août au 14 septembre 2025

mercredi 27 août 2025, par Christian

Chaque fin d’été, Perpignan devient la capitale du photojournalisme grâce à Visa pour l’Image. Pour sa 37e édition en 2025, ce festival international gratuit rassemblera une fois de plus des milliers de passionnés autour des plus grands reportages photo. Du 30 août au 14 septembre 2025, les rues et lieux historiques de la ville accueilleront plus de vingt-cinq expositions poignantes, tandis que des projections en plein air feront revivre les moments marquants de l’actualité mondiale. Visiteurs occasionnels, amateurs de photographie ou professionnels de l’image, tout le monde est invité à ce rendez-vous incontournable de la photographie et de l’actualité.

Accès rapides : ● Programme 2025Visa pour l’Image : présentationInfos pratiques

Le programme 2025

Visa pour l’Image 2025 se décompose en plusieurs temps forts : ouverture le 30 août, semaine des projections du 1er au 6 septembre et expositions ouvertes au public jusqu’au 14 septembre. Voici le programme détaillé de cette édition :

Expositions dans toute la ville

Du 30 août au 14 septembre 2025, plus de 25 expositions gratuites sont proposées à travers Perpignan, mettant en lumière le travail de photojournalistes de premier plan venus du monde entier. Chaque exposition occupe un lieu historique (couvents, églises, anciens bâtiments) du centre-ville et présente un reportage photographique marquant. On retrouvera notamment :

  • Saher Alghorra – « Sans issue – Bande de Gaza, 7 octobre 2023 – 18 mai 2025 ». Un témoignage sans concession de la vie quotidienne dans la bande de Gaza, prise au piège du blocus et des conflits répétés.

  • Anush Babajanyan – « Après la mer d’Aral ». Un reportage au cœur de l’Asie centrale, où les populations d’Ouzbékistan et du Kazakhstan s’adaptent tant bien que mal à l’assèchement dramatique de la mer d’Aral.

  • Cynthia Boll – « La migration de la capitale indonésienne ». Une plongée entre Jakarta, mégapole surpeuplée menacée par les eaux, et le site vierge de Nusantara sur l’île de Bornéo, choisi pour devenir la nouvelle capitale de l’Indonésie.

  • Alfredo Bosco – « La crise du captagon et des drogues de synthèse en Irak ». Enquête photographique sur le fléau du captagon (la « drogue des djihadistes ») qui ravage la jeunesse irakienne et alimente un trafic lucratif au Moyen-Orient.

  • Sandra Calligaro – « Afghanistan : À l’ombre des drapeaux blancs ». Un regard de l’intérieur sur l’Afghanistan sous le régime des talibans, où les drapeaux blancs du nouveau pouvoir flottent à nouveau et bouleversent le quotidien, en particulier celui des femmes.

  • Juan Carlos – « El Salvador : Así es la vida en el CECOT ». Immersion dans la politique choc du président Bukele au Salvador : près de 2% de la population adulte est désormais incarcérée dans une méga-prison ultramoderne (CECOT) pour éradiquer les gangs, au prix de graves atteintes aux libertés.

  • Jean-Louis Courtinat – « 40 ans de photographie sociale ». Rétrospective humaniste de ce photographe français qui, pendant quatre décennies, a documenté la vie des « invisibles » et des laissés-pour-compte, posant un regard empathique sur la dignité humaine.

  • Julia Demaree-Nikhinson – « Le choix d’une nation ». Un reportage qui documente l’élection présidentielle américaine de 2024, illustrant les profondes divisions d’une société polarisée à l’extrême lors du retour de Donald Trump face à Joe Biden.

  • Josh Edelson – « Californie : une décennie au cœur du brasier ». Dix ans de méga-feux en Californie vus par un photographe de l’AFP, montrant l’intensification des incendies géants, leurs conséquences humaines et les efforts des pompiers face au changement climatique.

  • Deanne Fitzmaurice – « Cœur de Lion : l’histoire de Saleh ». Le parcours bouleversant de Saleh, un jeune garçon irakien grièvement blessé pendant la guerre, pris en charge aux États-Unis. La photographe lauréate du Pulitzer retrace cette incroyable histoire de survie et d’espoir.

  • Salwan Georges – « La chute d’Assad ». Photoreporter du Washington Post, Salwan Georges s’intéresse à l’érosion du pouvoir de Bachar el-Assad en Syrie : un reportage exclusif sur les soubresauts d’un régime à l’agonie dans un pays ravagé par des années de guerre civile.

  • Cédric Gerbehaye – « Kashmir. Wait & See ». Témoignage en images de l’incertitude qui plane sur la région du Cachemire, en proie à un conflit larvé. Le photographe belge montre une population dans l’attente, entre espoir de paix et tensions persistantes entre l’Inde et le Pakistan.

  • Gaëlle Girbes – « Ukraine : survivre au milieu des ruines ». Au cœur de l’Ukraine en guerre, ce reportage primé par le Prix Pierre & Alexandra Boulat suit le quotidien de familles tentant de continuer à vivre et à protéger leurs enfants dans des villes détruites par le conflit.

  • Adam Gray – « American Madness ». Un tour d’horizon de l’Amérique contemporaine, plus divisée que jamais. Des partisans inconditionnels de Trump en Floride aux manifestations new-yorkaises, le photographe indépendant dresse le portrait d’un pays fracturé, en perpétuel débat avec lui-même.

  • Fatma Hassona – « L’œil de Gaza ». Regards croisés sur Gaza à travers l’objectif d’une photojournaliste palestinienne. Au fil d’images fortes, elle témoigne de la vie quotidienne des habitants de Gaza, de leur résilience face aux blocus et aux offensives, et des blessures laissées par les conflits successifs.

  • Jean-Pierre Laffont – « Photographier en toute liberté ». À 85 ans, ce grand photoreporter franco-américain partage une rétrospective de sa carrière commencée pendant la guerre d’Algérie et poursuivie aux États-Unis. De la contestation des années 1960 aux coulisses du pouvoir, il a toujours exercé son métier en toute indépendance pour capturer l’histoire en marche.

  • Paloma Laudet – « RDC : vivre sous le M23 ». Un témoignage venu de l’est de la République Démocratique du Congo où les habitants vivent sous la menace constante de la rébellion du M23. Ce reportage met en lumière le calvaire des civils pris au piège des violences et des déplacements forcés.

  • Pascal Maitre – « Incontrôlables mégapoles : Dacca, Kinshasa, El Alto-La Paz ». Voyage photographique dans trois mégalopoles parmi les plus chaotiques de la planète. Le photojournaliste de Paris Match révèle la croissance folle de ces villes (Bangladesh, RDC, Bolivie) et les défis humains, sanitaires et urbains qu’elle entraîne.

  • Eugene Richards – « Do I Know You ? ». Extraits du dernier ouvrage du photographe américain, cette exposition tisse une mosaïque d’histoires à travers les États-Unis – des récits de survie, des ombres portées par l’histoire (esclavage, criminalité, deuil) et des moments de grâce – offrant un portrait puissant de la diversité de l’expérience américaine.

  • Rijasolo – « Madagascar, terre des esprits ». Le photographe malgache nous entraîne au plus profond des croyances et rites ancestraux de Madagascar. Un regard intime sur les cérémonies traditionnelles (cultes des ancêtres, cérémonies du retournement des morts, etc.) qui rythment la vie de l’île et témoignent d’une culture spirituelle toujours vivante.
  • Stephen Shames – « Une vie de photographie ». Photographe engagé depuis les années 1960, Stephen Shames propose un retour sur sa carrière, depuis les Black Panthers qu’il a suivis de près jusqu’aux foyers de la pauvreté aux États-Unis. Une rétrospective émouvante d’un témoin privilégié des luttes pour les droits civiques et la justice sociale.

  • George Steinmetz – « Nourrir la planète ». Comment nourrir des milliards d’humains sans épuiser la Terre ? Connu pour ses vues aériennes spectaculaires, George Steinmetz survole les exploitations agricoles aux quatre coins du monde. Son reportage met en lumière les défis de l’agriculture moderne et les innovations pour assurer notre futur alimentaire.

  • Brent Stirton – « Parc national des Virunga, RDC : 100 ans de résilience ». Le plus ancien parc naturel d’Afrique fête son centenaire. Le photographe de Getty Images raconte un siècle de combats pour protéger ce joyau de biodiversité en RD Congo, entre conservation des gorilles, pressions humaines et conflits armés autour du parc.

  • Carolyn Van Houten – « La guerre contre l’État islamique en Somalie ». Au-delà du Moyen-Orient, la lutte contre Daech se poursuit aussi en Afrique. Ce reportage du Washington Post nous emmène en Somalie, où l’armée somalienne, avec le soutien international, tente d’éradiquer les cellules de l’État islamique. Des images rares au cœur d’un conflit méconnu.

  • Presse quotidienne internationale – Une sélection des photos d’actualité les plus marquantes parues dans la presse quotidienne mondiale entre 2024 et 2025. Cet aperçu unique de la presse internationale met en parallèle les événements majeurs vus par les journaux de différents pays.
  • (Expositions invitées) ECPAD – « Photographe et soldat. Une représentation de la guerre ». Une exposition invitée proposée par l’ECPAD (agence audiovisuelle de la Défense française) qui explore le regard du soldat-photographe sur les conflits, à travers des archives militaires inédites.

  • (Expositions invitées) Fatoumata Diabaté – « Vivre avec l’albinisme en Afrique ». Lauréate d’une bourse de la Fondation Pierre Fabre, la photographe malienne présente une série de portraits sensibles de personnes atteintes d’albinisme en Afrique, mettant en lumière leurs défis quotidiens et les discriminations qu’elles affrontent.

Voir tout le programme (pdf) des expositions

Les expositions sont ouvertes tous les jours de 10h à 20h, en entrée libre. Elles sont réparties sur divers sites du centre de Perpignan, tous accessibles à pied les uns des autres (Couvent des Minimes, Chapelle du Tiers-Ordre, Église des Dominicains, Hôtel Pams, Caserne Gallieni, Maison de la Catalanité, etc.). Un plan des lieux d’exposition est disponible gratuitement sur le site officiel et à l’Office de Tourisme. À noter : du 15 au 26 septembre, les expositions resteront ouvertes pour les groupes scolaires (en semaine uniquement, sur réservation préalable), avec des visites commentées par des photographes du 15 au 19 septembre.

Soirées de projections au Campo Santo

Moments phares du festival, les projections en plein air auront lieu chaque soir du lundi 1er au samedi 6 septembre 2025 dans le cadre grandiose du Campo Santo (le cloître médiéval jouxtant la cathédrale de Perpignan). Dès 21h30, à la tombée de la nuit, le public est invité à s’installer sous les étoiles pour revivre en images les événements marquants de l’année écoulée. Au programme de ces six soirées gratuites : une rétrospective audiovisuelle de l’actualité internationale de septembre 2024 à août 2025, à travers les reportages des photojournalistes du monde entier. Crises humanitaires, conflits, exploits sportifs, environnement… chaque projection compile des séries de photos percutantes, commentées et mises en musique, offrant un panorama poignant de notre époque.


Voir le programme détaillé (pdf) des projections


Au cours de ces soirées, le festival décerne ses prix les plus prestigieux, ce qui rend l’ambiance encore plus spéciale. Par exemple, le Visa d’or de la Ville de Perpignan (récompensant le meilleur reportage de presse magazine) ou le Visa d’or humanitaire du CICR (Croix-Rouge) sont remis sur scène devant le public, de même que d’autres distinctions (Visa d’or News, Prix de la Presse Quotidienne, Prix Canon de la Femme Photojournaliste, etc.). La dernière soirée de projection (samedi 6 septembre) est généralement le point d’orgue du festival, avec l’annonce du palmarès complet de l’année.

Conseil : l’entrée aux projections est libre et sans réservation, il est donc recommandé d’arriver assez tôt (les portes ouvrent généralement vers 20h30) pour trouver une place assise. Prévoir une petite laine ou une veste, car les soirées peuvent être douces mais l’air se rafraîchit une fois la nuit tombée. L’atmosphère conviviale et l’émotion partagée lors de ces projections font de chaque nuit un moment inoubliable du festival.

Rencontres, débats et autres événements

Visa pour l’Image n’est pas qu’une succession d’expositions et de projections : c’est aussi un lieu d’échanges et de transmission autour du photojournalisme. Durant la semaine professionnelle (du 1er au 6 septembre 2025), de nombreuses rencontres sont organisées en journée au Palais des Congrès de Perpignan et dans d’autres lieux partenaires :

Des tables rondes et conférences avec les photographes exposants et des experts des médias, pour discuter des thèmes abordés par les reportages (conflits, environnement, droits humains, etc.) et des enjeux du métier de reporter aujourd’hui.

Des lectures de portfolios gratuites, où de jeunes photographes peuvent présenter leur travail à des directeurs photo de grandes agences internationales. Ces sessions offrent une chance unique de recevoir des conseils professionnels (sur inscription préalable).

Des séances de dédicaces et rencontres informelles avec les photographes dans la librairie éphémère du festival (notamment à la Librairie Cajelice), pour faire signer des livres photo et échanger directement avec les auteurs des reportages.

Un “village” des stands au rez-de-chaussée du Palais des Congrès, réunissant les agences de presse (AFP, Reuters, AP, etc.) et les grandes marques de matériel photo (Canon, Nikon, Sony…) partenaires de l’événement. Le public peut y découvrir les nouveautés technologiques, assister à des démonstrations et rencontrer des professionnels de l’image dans une ambiance conviviale.

Par ailleurs, le festival propose un programme pédagogique appelé Transmission pour l’Image (généralement en début de semaine) où des photojournalistes aguerris forment de plus jeunes photographes aux bonnes pratiques du métier. Visa pour l’Image, c’est donc une occasion rare de rencontrer celles et ceux qui font l’actualité en images, d’apprendre des meilleurs et de réfléchir ensemble au rôle du journalisme visuel dans notre société.

Festival Visa pour l’Image : présentation

Créé en 1989, Visa pour l’Image – Perpignan est aujourd’hui considéré comme le plus grand festival international de photojournalisme. Chaque année, fin août – début septembre, il transforme la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) en musée géant de l’actualité mondiale. L’événement a été fondé et est toujours dirigé par Jean-François Leroy, lui-même ancien reporter photographe, avec le soutien de la municipalité de Perpignan et de partenaires publics/privés (médias, entreprises, institutions).

Le principe du festival est de mettre en lumière le travail des photojournalistes qui parcourent le globe, souvent au péril de leur vie, pour nous informer. Contrairement à un salon de photographie artistique, Visa pour l’Image est dédié aux images documentaires et journalistiques, celles qui racontent les guerres, les crises sociales, les enjeux environnementaux, mais aussi des histoires plus positives ou insolites. L’objectif est double : offrir au grand public un accès gratuit à ces témoignages visuels authentiques et impactants, et créer un lieu de rencontre privilégié pour les professionnels du secteur (photographes, rédacteurs photo, directeurs d’agences, iconographes, etc.).

Au fil des années, Visa pour l’Image a acquis une renommée mondiale en révélant de nouveaux talents et en récompensant les meilleures productions du photojournalisme. De nombreux prix prestigieux y sont remis chaque année : le Visa d’or News (meilleur reportage de presse quotidienne), le Visa d’or Magazine (presse magazine), le Visa d’or humanitaire (en partenariat avec le Comité International de la Croix-Rouge), le Prix Canon de la Femme Photojournaliste (soutenant le travail d’une photojournaliste), la Bourse Françoise Demulder ou le Prix Pierre & Alexandra Boulat (finançant des reportages au long cours), etc. Ces distinctions, décernées par des jurys internationaux, font autorité dans la profession et ont contribué à lancer la carrière de nombreux photographes.

Visa pour l’Image se distingue aussi par sa dimension pédagogique et son esprit de partage. Dans un monde saturé d’images souvent éphémères, le festival insiste sur l’importance d’une information visuelle de qualité, vérifiée et nuancée. Comme aime à le rappeler Jean-François Leroy, « ici, nous montrons des images faites par des humains sur le terrain, pas générées par des intelligences artificielles, et nous défendons un photojournalisme rigoureux, loin du sensationnalisme et des rumeurs ». Cette philosophie guide le festival depuis ses débuts : montrer le monde tel qu’il est, parfois dur ou révoltant, afin de mieux comprendre les réalités qui nous entourent.

Au-delà des images choc, Visa pour l’Image est aussi un événement festif et chaleureux. La ville de Perpignan vit au rythme du festival pendant deux semaines : les cafés débordent de discussions passionnées en français, en anglais, en espagnol, des projections gratuites animent les soirées, et il n’est pas rare de croiser dans les ruelles un photographe de renom discutant avec des visiteurs. Cet esprit accessible et convivial fait partie de l’ADN du festival et contribue à son succès populaire, avec souvent plus de 200 000 entrées cumulées sur l’ensemble des expositions chaque année.


Infos pratiques et conseils pour profiter au mieux de Visa pour l’image

Dates et horaires : Le festival Visa pour l’Image 2025 se tient du samedi 30 août au dimanche 14 septembre 2025 à Perpignan. Les expositions sont ouvertes tous les jours de 10h00 à 20h00 (y compris dimanches). Les soirées de projection ont lieu du 1er au 6 septembre, chaque soir à 21h30 au Campo Santo (ouverture des portes vers 20h30, durée d’environ 1h30). L’accès à tous les événements (expositions, projections, rencontres) est gratuit et libre, sans besoin de réservation. Seules certaines activités professionnelles (lectures de portfolios, workshops) requièrent une inscription en amont, ce qui concerne surtout les photographes participants.

Lieu : L’ensemble du festival se déroule à Perpignan (66), principalement dans le centre-ville historique. Les expositions sont réparties sur une douzaine de lieux emblématiques (dont le Couvent des Minimes, l’Ancienne Université, la Chapelle du Tiers-Ordre, la Maison de la Catalanité, l’Église des Dominicains, l’Hôtel Pams, la Caserne Gallieni, etc.). Le soir, les projections ont lieu en plein air dans le cloître du Campo Santo, un site patrimonial en plein cœur de ville (à deux pas de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste). Tous ces endroits sont situés à distance piétonne les uns des autres, ce qui permet de parcourir le festival à pied en flânant dans les rues de Perpignan. Un point d’information principal est généralement installé à l’entrée du Couvent des Minimes ou à proximité, où l’on peut obtenir des plans, le programme imprimé et des conseils d’itinéraire.

Accès à Perpignan : Perpignan est facilement accessible en transport. Si vous venez de loin, la ville dispose d’une gare TGV (gare de Perpignan) à environ 10 minutes en voiture (20 minutes à pied) du centre-ville. Des liaisons directes en train existent depuis Paris (environ 5h), Toulouse (2h), Barcelone (1h20) ou Montpellier (1h30). En voiture, Perpignan se trouve sur l’autoroute A9 (sorties Perpignan Nord ou Sud). Plusieurs parkings gratuits ou payants entourent le centre (parking du Palais des Congrès, parking Arago, etc.), mais pendant le festival l’affluence est forte : il est conseillé de privilégier les transports en commun ou de se garer un peu en dehors du cœur historique. Une fois sur place, tout le parcours peut se faire à pied. Pour les projections nocturnes au Campo Santo, notez qu’il n’y a pas de places de stationnement à proximité immédiate (zone piétonne) ; prévoyez donc de marcher quelques minutes depuis votre parking ou arrêt de bus.

Conseils pour la visite : Avec la multitude d’expositions et d’événements, prévoyez au moins une journée entière (voire deux) si vous souhaitez tout voir à votre aise. Le matin et la fin d’après-midi sont des moments idéaux pour visiter les expositions, lorsque la lumière est plus douce et l’affluence moins importante (les heures de midi étant plus calmes mais aussi plus chaudes – le climat à Perpignan fin août peut être très chaud, souvent plus de 30°C en milieu de journée). Pensez à vous munir d’une bouteille d’eau et de vous protéger du soleil entre deux sites. Les lieux d’exposition étant des bâtiments anciens parfois peu climatisés, il peut y faire chaud l’après-midi. Portez des chaussures confortables pour arpenter les rues pavées et les salles d’expo sans fatigue.

Pour les soirées de projection, l’ambiance est décontractée : vous pouvez vous asseoir par terre ou sur les gradins installés, selon les places disponibles. N’hésitez pas à apporter un coussin ou un plaid pour être plus à l’aise pendant la projection, et une veste légère pour la fraîcheur nocturne. Il est d’usage d’éteindre ou de mettre en silencieux son téléphone portable pendant la projection, afin de ne pas gêner l’expérience immersive des autres spectateurs.

Services et divers : L’accès aux expositions se fait dans le respect des consignes sanitaires et de sécurité en vigueur (des contrôles de sacs peuvent être effectués à l’entrée de certains sites, par mesure de sécurité). La plupart des lieux sont équipés de toilettes et certains proposent des espaces de repos. Une librairie du festival permet d’acheter des catalogues, des livres de photographies et des tirages. Le catalogue officiel de Visa pour l’Image 2025 (grand livre récapitulant toutes les expositions et photos phares) sera en vente sur place – un beau souvenir pour prolonger la visite. Concernant l’accessibilité, de nombreux sites d’exposition sont de plain-pied ou disposent de rampes, mais certains bâtiments historiques ont des escaliers. Les personnes à mobilité réduite peuvent contacter l’organisation en amont pour connaître les modalités d’accès spécifiques et éventuellement bénéficier d’un accompagnement. Enfin, où se restaurer ? Perpignan ne manque pas de cafés et restaurants autour des lieux du festival, et des food-trucks sont souvent présents le soir près du Campo Santo pour grignoter avant la projection.

Hébergement : Si vous venez de loin, sachez que le festival attire beaucoup de monde, notamment sur les premiers jours et les weekends. Il est prudent de réserver votre hébergement (hôtel, Airbnb, camping) à l’avance. Perpignan et ses environs offrent de nombreuses options, mais en s’y prenant à la dernière minute, les disponibilités peuvent être limitées et les prix plus élevés en période de festival.