Découvrez le programme 2023 du Palais Garnier, célèbre opéra de Paris. De nombreux ballets, concerts et récitals seront à l’affiche ces prochains mois.
Chaque année, plus de 800 000 spectateurs viennent découvrir la programmation de l’Opéra de Paris. Une popularité qui ne se dément pas ! Et cette saison 2023 encore, plusieurs opéras et ballets de premier ordre seront à l’affiche du Palais Garnier : Ariodante de Haendel, Who Cares ? de Balanchine, ou encore un spectacle de danse en hommage à Patrick Dupond.
Du 23 janvier au 24 février
Créé à Londres en juin 1945, Peter Grimes est un opéra en trois actes composé par Benjamin Britten, d’après un poème de George Crabbe. Son action se déroule à Aldeburgh, une petite ville de pêcheurs de la côte est de l’Angleterre, au début du XIXe siècle. Traduit en vingt langues, Peter Grimes est considéré comme un des opéras les plus populaires du XXe siècle.
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Du 6 février au 10 mars
Né à l’aube du XXe siècle, George Balanchine exerce en premier lieu son art en Russie, aux Ballets Russes de Diaghilev, avant de partir pour les États-Unis en 1933, où il fondera la School of American Ballet et l’American Ballet. Pour les Ballets Russes, le célèbre artiste créera la chorégraphie du Fils Prodigue (1929), Sérénade (1935) pour l’American Ballet, et Agon (1957) pour le New-York City Ballet.
Début 2023, l’Opéra Garnier programme Who Cares ?, un ballet chorégraphié sur des chansons de George Gershwin.
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Du 21 au 23 février
En hommage à Patrick Dupond, disparu en 2021, le Ballet de l’Opéra national de Paris célèbre celui qui, tout au long d’une carrière fulgurante et solaire, a incarné le visage de la Compagnie sur tous les continents. Au programme : Le Chant du compagnon errant de Béjart que Patrick Dupond a dansé avec son grand ami Jean Marie Didière, Vaslaw de Neumeier et enfin le ballet Études qui lui tenait beaucoup à cœur.
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Du 17 au 30 mars
Tous deux formés à la Batsheva Dance Company, Bobbi Jene Smith et Or Schraiber présentent Pit, leur première création pour le Ballet de l’Opéra national de Paris. Dans une scénographie contemporaine et figurative qui entremêle le Concerto pour violon de Sibelius et une création musicale de Celeste Oram, ce spectacle entraîne le public dans un style à la fois sensuel, tribal et théâtral.
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Du 15 au 18 avril
En 2023, l’École de Danse de l’Opéra de Paris célèbre deux anniversaires. À l’occasion des 90 ans de Claude Bessy, les élèves interprèteront son Concerto en ré chorégraphié sur une partition de Bach. L’acte III de Raymonda sera quant à lui présenté en hommage à Rudolf Noureev disparu il y a 30 ans. En contrepoint à ces célébrations, Martin Chaix, ancien danseur de l’École et du Ballet, offrira aux élèves Ma Mère l’Oye, une création qui redonne vie aux personnages des contes de Perrault.
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Du 17 avril au 20 mai
Composé en octobre 1734, Ariodante est un opéra de Georg Friedrich Haendel créé le 8 janvier 1735 à Londres. L’oeuvre a été oubliée pendant près de 200 ans avant d’être redécouverte au XXe siècle, notamment à la faveur du regain de popularité de la musique baroque dans les années 1970. Interprété à l’origine par un castrat, son premier rôle est désormais joué par une mezzo-soprano ou un contreténor.
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Mercredi 19 avril
Grande figure de la danse, la danseuse Étoile Claude Bessy a été directrice de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris de 1973 à 2004. Au cours de ces années, elle a renouvelé en profondeur l’enseignement, créé les Démonstrations, inauguré les spectacles annuels au Palais Garnier aussi bien que les représentations en tournée. À l’occasion de ses 90 ans, les élèves de l’École lui consacrent une soirée exceptionnelle.
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Du 29 avril au 31 mai
Créé à Londres en octobre 2021, The Dante Project fait aujourd’hui son entrée au répertoire de l’Opéra national de Paris. Sur une partition orchestrale de Thomas Adès, le chorégraphe britannique Wayne McGregor propose un ballet en trois actes qui s’inspire des paysages tour à tour glaçants et solaires de La Divine Comédie, célèbre poème écrit au XIVe siècle par Dante.
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Du 7 au 11 juin
Fondée en 2000, Peeping Tom est une compagnie de danse belge qui met en scène ses acteurs danseurs au sein d’univers fantastiques où se mêlent langage chorégraphique extrême, technique virtuose et jeu dramatique intense. Dans des décors hyperréalistes qui évoquent un plateau de cinéma, Triptych réunit trois pièces qui entraînent les spectateurs dans un imaginaire labyrinthique surprenant.
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Du 19 juin au 15 juillet
Fidèle à la trame du célèbre roman de l’Abbé Prévost, le chorégraphe Kenneth MacMillan exprime dans L’Histoire de Manon sa fascination pour les personnages égarés et les sujets dramatiques. Il construit son ballet sur une mosaïque d’extraits de Massenet, trouvant dans sa musique toute la théâtralité, la fraîcheur et le romantisme nécessaires à cette grande fresque dansée.
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L’Opéra Garnier est la plus prestigieuse salle de spectacle parisienne et la plus grande salle lyrique d’Europe, avec une capacité de plus de 2000 spectateurs. Partie intégrante de l’Opéra National de Paris, le Palais Garnier est plus spécifiquement réservé aux ballets, et depuis quelques temps à des expositions temporaires, souvent en lien avec la BnF.
Comment aller à l’Opéra Garnier ?
En métro : Métro Opéra (Ligne 3 - Ligne 7 - Ligne 8)
En RER : station Auber, ligne A
En bus : bus 20, bus 21, bus 22, bus 27, bus 29, bus 42, bus 52, bus 53, bus 66, bus 68, bus 81, bus 95
En 1858, l’empereur Napoléon III lance un concours pour un nouvel Opéra à Paris. C’est Charles Garnier, un jeune architecte encore inconnu qui est retenu. Ce gigantesque bâtiment (172 x 124 m) est le plus représentatif du style Napoléon III : son dôme vert, ses groupes sculptés et la profusion du décor intérieur en font un lieu unique. La salle sera finalement achevée sous la IIIe République et inaugurée en 1875 par le président Mac-Mahon. Ironie du sort, l’architecte Garnier, passé de mode, se voit obligé d’acheter un billet pour assister au spectacle d’ouverture dans une seconde loge.
Le Palais Garnier s’impose comme un monument particulièrement représentatif de l’art du second Empire au XIXe siècle et s’inscrit dans la continuité des transformations de Paris menées par Napoléon III et le préfet Haussmann. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1923. Un grand gala a été organisé à l’occasion de ses 350 ans le 8 mai 2019.
Ces dernières années, l’Opéra Garnier a hébergé quelques magnifiques spectacles : l’enchanteur Hänsel et Gretel de Humperdinck, La Cenerentola de Rossini, dans une production de Jean-Pierre Ponnelle, le Capriccio de Robert Carsen, L’Enlèvement au Sérail de Mozart, Capriccio de Richard Strauss, mais aussi des ouvrages plus rares comme le Rake’s Progress de Stravinsky, ou le diptyque formé par Le Nain et L’Enfant et les sortilèges de Zemlinsky et Ravel.
1 Place de l’Opéra, 75009 Paris
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