Longtemps caché aux regards des passants, le pavillon Carré de Baudouin a ouvert ses portes au public en juin 2007. Ce lieu de villégiature du 18e siècle consacré aux fêtes et aux plaisirs, d’où son appellation de « folie », tient son nom d’un de ses premiers propriétaires, Nicolas Carré de Baudouin.
Une histoire
Le pavillon Carré de Baudouin connaît une succession
de propriétaires heureux, écrivains inspirés et oeuvres sociales et de bienfaisance. C’est en 1770 que Nicolas Carré de Baudouin hérite du bâtiment. À sa demande on y adjoint une façade, inspirée des villas antiques, composée de quatre colonnes ioniques soutenant un fronton triangulaire.
Le pavillon devient ensuite propriété de la famille de Goncourt, les frères Jules et Edmond évoquent ce « lieu enchanteur  » richement décoré dans leur journal.
En 1836, les soeurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul fondent l’asile des Petits orphelins. Elles occuperont le lieu jusqu’en 1971 en l’enrichissant d’un second bâtiment et d’une chapelle. Les soeurs s’occuperont par la suite d’un centre médico-social, puis d’un foyer de jeunes travailleurs en difficulté jusqu’en 1992 où elles décident de vendre la propriété.
À la demande de la mairie du 20e, la Ville de Paris acquiert le domaine et fait inscrire la façade du bâtiment à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
La réhabilitation du jardin et du bâtiment a permis la renaissance d’un site historique préservé.
Un lieu dédié à la création contemporaine locale, nationale et internationale
Le pavillon Carré de Baudouin est géré administrativement et artistiquement par la mairie du 20e arrondissement. Frédérique Calandra, Maire du 20e, a souhaité que les événements artistiques et culturels présentés dans ce lieu s’inscrivent dans l’actualité créative de l’arrondissement et soient gratuits afin de favoriser un accès à la culture au plus grand nombre.

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