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Angoulême 2017. Musées, expositions et Festival de la BD

Bientôt le 45e Festival de la BD, palmarès, collections permanentes du musée de la bande dessinée... et des autres musées de la Ville.

Ainsi que les principales expositions !

Accès rapides à nos contenus : Le Musée d’Angoulême, Le Musée du Papier, Le Musée de la BD / La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, 45e Festival international de la bande dessinée, Le Frac Poitou-Charentes, L’émoi photographique


Angoulême, du département de la Charente, est en Région Nouvelle-Aquitaine.

Angoulême baigne dans la BD, est la BD, même en dehors de son festival qui est le plus important d’Europe, et dont la réputation est devenue planétaire.

Ne ratez pas, quelle que soit la saison, l’occasion de rendre visite à son musée...

En 2018, le 45e Festival international de la bande dessinée se déroulera du 25 au 28 janvier.


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Le Musée d’Angoulême

Le Musée d’Angoulême. 1 Rue de Friedland, Angoulême. 05 45 95 79 88. musee-angouleme.fr. Ouvert d’octobre à avril les mardi, mercredi et vendredi de 10 à 12h30 et de 13h45 à 18h, le jeudi de 10 à 18h (à partir de 9h pour les scolaires), les samedi et dimanche de 14 à 18h ; et de mai à septembre ouvert du mardi au dimanche de 10 à 18h. (Possibilité d’accueillir les groupes scolaires dès 9 h le jeudi). Fermé tous les lundis et les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre. L’entrée est gratuite, les animations payantes, 4,50 à 2€.

Entrée gratuite le 1er dimanche de chaque mois.

L’entrée principale est déplacée, les visiteurs accédant désormais au musée par le square Girard II (du nom de l’évêque à l’origine de la construction de la cathédrale). L’accès aux collections est dorénavant gratuit.

Les principales pièces sont exposées sur trois niveaux (archéologie, art premier, beaux-arts et armes), desservies par un escalier permettant, grâce à des baies vitrées, de voir et d’apprécier la cathédrale à des hauteurs différentes.

+ Les collections . Le rez-de-chaussée accueille des collections archéologiques et paléontologiques : squelettes d’aurochs, restes d’éléphant antique (Elephas antiquus), crânes d’hommes préhistoriques (Néandertaliens, Cro-Magnon) ainsi que des produits de leur industrie (bifaces, pointes de flèches). Un casque gaulois en fer et bronze plaqué or, richement orné, datant du IVe siècle av. J.-C., trouvé à Agris, quelques armes, des objets cultuels ou d’usage domestique.

Le premier étage est consacré aux collections d’art premier (africain et océanien), dont essentiellement 3 000 pièces inestimables offertes par le Dr Jules Lhomme en 1934 : statuettes blolo-bla (art baoulé, Côte-d’Ivoire), masque simogui (art toma, Guinée et Liberia), masque guéré (Côte-d’Ivoire), cimier sogoni kun, dit aussi tyi wara (Mali), statuette lobi (Burkina Faso et Ghana), buste de guerrier kanak (Nouvelle-Calédonie), fétiches, bijoux, instruments de musique, objets rituels, terres cuites et vêtements.

+ Du 20 mai au 31 décembre 2017. Dinosaures, les géants du vignoble

Où peut-on encore trouver des dinosaures en France ? Cette question posée aux paléontologues en l’année 2000 aurait eu immanquablement les réponses suivantes : « en Provence, dans les Corbières, sur la côte normande ou dans le Jura ». Personne n’aurait songé aux Charentes.

L’annonce de la découverte en Charente d’un des plus grands dinosaures connus au monde attira l’attention du public et des milieux scientifiques, ces géants n’étant pourtant que la partie la plus spectaculaire d’un ensemble paléontologique unique en France qui va de l’île d’Oléron à Angeac-Charente en passant par Cherves de Cognac.

Le Musée d’Angoulême et ses partenaires présentent les résultats inédits de 15 ans de travaux des paléontologues en une exposition conçue pour un large public. Des ossements de dinosaures à voir, bien sûr, mais aussi des documents sur les recherches, les sites, et les occupants d’un marécage vieux de 140 millions d’années caché sous les vignes.

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Le Musée du Papier

Le Musée du Papier. 134, rue de Bordeaux, Angoulême. 05 45 92 73 43. www.musee-du-papier.fr

Le Musée du Papier est installé depuis 1988 dans les anciennes papeteries Lacroix devenues papeteries Joseph Bardou « Le Nil » jusqu’à leurs fermetures en 1972. Il pérennise le riche passé industriel angoumoisin lié au papier et aux industries connexes.

Rénovés à partir de 1983, les bâtiments du musée sont construits sur le fleuve et forment un pont, allant de la rue de Bordeaux jusqu’à l’île de Saint-Cybard.

Dans les salles du « rez-de-Charente », un centre d’interprétation est consacré à l’artisanat et à l’industrie liés au fleuve. À l’étage, les expositions temporaires présentent la variété des collections.

+ Du 13 mai au 31 décembre 2017. Li Hongbo : quand la sculpture devient créature

Les sculptures de papier de l’artiste chinois Li Hongbo sont à première vue solides. Ces bustes, corps et crânes, constitués de centaines de couches de papier empilées, sont souples et déformables. L’artiste, qui devient une référence de la sculpture chinoise, expose un peu partout à travers le monde. Li Hongbo utilise des milliers de couches de papier de soie. Il s’inspire des jouets traditionnels chinois faits en papier et reproduit des formes et des objets usuels. On les voit ainsi bouger, se tordre ou s’allonger.

L’artiste n’ayant jamais exposé en France, le Musée du Papier sera le premier établissement culturel français à accueillir cet artiste de renommée internationale. Un événement phare du Musée du Papier en 2017.

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Le Musée de la BD / La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image

Le Musée de la BD / La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. 121, rue de Bordeaux, 16023 Angoulême, 05 45 38 65 65, www.citebd.org. Ouvert de 10 à 18h sauf le lundi, et de 14 à 18h les samedi, dimanche et jours fériés. 6,50 ou 4€. Évidemment, du 26 au 29 janvier 2017, de 10 à 19h !

Noter aussi que du 1er juillet au 31 août, les visiteurs disposent d’une heure supplémentaire pour profiter du musée de la bande dessinée, des expositions, de la bibliothèque et de tous les lieux de la Cité ouverts au public. Du mardi au vendredi de 10 à 19h, samedi et dimanche de 14 à 19h. Le 14 juillet et le 15 août de 14 à 19h.

+ Les collections permanentes. Le musée rassemble toute l’histoire de la bande dessinée francophone et américaine, une collection unique en Europe, présentée dans une étonnante scénographie de 1300 m2. Plus de 400 planches, imprimés et dessins originaux, des éditions anciennes, des objets publicitaires, des jouets, des extraits de films vous font découvrir tout le patrimoine du 9e Art, manga compris.

Le parcours, ponctué d’espaces de lecture, est divisé en trois parties : l’histoire de la bande dessinée, le salon où sont présentées les pièces maîtresses selon une approche esthétique et stylistique, et l’atelier qui explique les techniques de création d’un album.

En contrepoint du contenu des vitrines, le parcours est agrémenté d’une douzaine de séquences audiovisuelles : extraits de films d’animation réalisés par des auteurs ou inspirés de personnages de papier ; entretiens avec des créateurs ; documents filmés montrant des auteurs au travail ; documentaires illustrant des moments historiques en lien avec la bande dessinée.

Attention ! Ce musée est gratuit le 1er dimanche du mois. Et en été on peut emprunter davantage... et c’est moins cher !

Couvrant l’histoire du 9e art de ses origines à nos jours, de son berceau européen, et particulièrement franco-belge, en s’attardant comme il se doit sur son développement outre-Atlantique, faisant découvrir les coulisses et le processus de la création à travers des documents rares, mettant en valeur des planches d’anthologie des plus grands maîtres, le musée de la bande dessiné, labellisé « Musée de France », permet une meilleure connaissance d’un art populaire majeur de notre époque, son histoire, ses techniques et son esthétique, grâce à une scénographie originale et novatrice.

Chaque planche exposée au musée n’est présentée que 3 mois consécutifs pour des raisons de conservation ; les œuvres regagnent ensuite les réserves pour 3 ans dans le noir. Le visiteur peut donc découvrir 4 "musées différents" en une année !

Le parcours chronologique. Depuis les œuvres de Rodolphe Töpffer jusqu’à nos jours, le parcours est divisé en quatre grandes sections chronologiques présentant en parallèle la bande dessinée d’expression française et la bande dessinée américaine, mettant en évidence l’influence considérable que cette dernière a exercée dans le monde entier et en particulier en France. Il permet ainsi de s’arrêter sur un certain nombre d’auteurs, de personnages et d’œuvres marquantes, et d’explorer le patrimoine extraordinairement riche d’un art qui, en moins de deux siècles, s’est imposé peu à peu dans l’imaginaire collectif comme une culture commune très forte. C’est également l’occasion de découvrir comment la bande dessinée reflète ou parfois participe des évolutions de la société, à travers les évolutions des goûts des lecteurs, et comment elle peut être un signe des temps.

L’atelier : comment on créé une bande dessinée. Depuis le scénario jusqu’à la mise en couleur, ce sont toutes les étapes de la création qui sont détaillées, montrant que chaque auteur suit souvent un processus créatif propre.

Esquisses, recherches graphiques, story-boards, crayonné, encrage, mise en couleur, création directe sur ordinateur… tous ces aspects de la création sont illustrés par des documents originaux provenant des collections du musée.

Des séquences audiovisuelles complètent la présentation : on peut y découvrir des interviews d’auteurs et de dessinateurs, ou des séquences les montrant à l’œuvre.

Le salon : découverte esthétique. En tant qu’art graphique, la bande dessinée constitue une sphère artistique avec ses courants, ses maîtres et ses influences. Le salon présente, en majesté, les plus belles pièces de la collection du musée de la bande dessinée. Ces 26 planches sont renouvelées à chaque rotation.

Dans un cadre privilégié, le visiteur découvre ici les planches originales pour leur valeur esthétique, leurs qualités graphiques mais également narratives : ce que les éléments techniques révèlent des partis-pris narratifs de son (ses) auteurs(s) ; en quoi elle est exemplaire d’un style, d’un univers, d’une époque…

Les espaces de lecture. La bande dessinée étant avant tout un art du livre, le parcours propose en complément naturel de chaque module un espace de lecture, où le visiteur est invité à s’arrêter pour lire, pour quelques minutes ou des heures entières, les albums correspondant aux œuvres présentées en vitrine.

+ Du 8 avril au 17 septembre 2017. Strip Art

Reprise du 8 avril au 17 septembre 2017 vaisseau Mœbius, 121, rue de Bordeaux du mardi au vendredi de 10 à 18h, samedi et dimanche de 14 à 18h.

Le titre de l’édition 2017 de l’exposition des résidents de la Maison des auteurs, fait bien sûr référence au "comic strip" américain, forme centenaire et toujours vivace de la bande dessinée américaine. Mais il évoque également le Street art qui orne depuis plusieurs décennies les murs de nos villes. Et, de fait, le décor sera cette année résolument urbain : murs, lampadaires et coins sombres...

C’est dans cette ambiance citadine que les auteurs dévoilent (autre sens du mot strip) les travaux réalisés au cours de l’année écoulée. Images fixes, animées ; biographie, autobiographie, histoire, humour, fantastique ; réalisme graphique ou imaginaire débridé... La variété est de mise, et la somme de ces créations donne une exposition surprenante, décapante, emballante !

Auteurs exposés : 61Chi, Jorj A. Mhaya, Olivier Balez, Alice Bohl, Cynthia Bonacossa, Sarah Bowie, Giorgia Casetti, Pei-Hsiu Chen, Sébastien Chrisostome, Golo, Samir Dahmani, Sophie Guerrive, Sung-Hee Kim, Anatoliy Lavrenishyn, Martín López Lam, Francesca Marinelli, Giorgia Marras, Sarah Mazzetti, Ahmad Mir, Marcel O’Leary, Lorenzo Palloni, Emmanuel Peña, Chema Peral, Laura Désirée Pozzi, Benoît Preteseille, Miroslav Sekulic-Struja, Jason Shiga, Aude Soleilhac, Emma Vakarelova, Bokyung Yun, Alfonso Zapico.

+ Du 26 janvier au 15 octobre 2017. Will Eisner, génie de la bande dessinée américaine

La Cité, en partenariat avec le Festival International de la Bande Dessinée, rend hommage à l’un des géants de la bande dessinée du XXe siècle, Will Eisner, à l’occasion du centenaire de sa naissance. Créateur en 1940 du Spirit, référence indémodable en matière de bande dessinée policière, série à la fois palpitante, ironique et sexy, Eisner est également, 30 ans plus tard, le plus éminent initiateur, avec Art Spiegelman, des graphic novels, les romans graphiques qui ont révolutionné la bande dessinée mondiale.

Découvrez, selon un principe chronologique, tous les aspects de l’œuvre du grand Will Eisner. Du point de vue esthétique, l’exposition met en avant son goût pour les décors urbains, les ambiances contrastées, qui rappellent le New-York des années 1940 pour la partie Spirit, et le Brooklyn de l’entre-deux-guerres pour la partie Will Eisner et le roman graphique.

Présentée sur 400 m2 dans une scénographie monumentale signée par l’atelier Lucie Lom, l’exposition comprend plus de 120 planches originales, imprimés, croquis, esquisses, photos, lettres manuscrites…

Né le 16 mars 1917, fils d’immigrants juifs autrichiens et roumains, William Erwin - Will Eisner - mène une enfance pauvre dans le quartier de Brooklyn à New York. Il admire les planches de Milton Caniff, d’Alex Raymond et George Herriman qu’il découvre dans les journaux qu’il vend dans les rues de Wall Street. Il aime aussi la littérature de Maupassant et d’Ambrose Bierce, les dessins et peintures de Daumier et Vélasquez.

Encouragé par son père, peintre contrarié qui se consacre à des travaux peu créatifs, Will se lance dans l’illustration et la bande dessinée, publiant son premier dessin à l’âge de 16 ans. Avec un associé, Jerry Iger, il ouvre un studio proposant aux éditeurs de comic books des séries "clés en main" et employant des auteurs promus eux aussi à un brillant avenir dans les comics, comme Bob Kane, Bob Powell ou Jack Kirby.

À l’âge de 23 ans, il crée une série policière originale : The Spirit, qui paraît de manière hebdomadaire dans les journaux. Elle rencontre un grand succès et sa parution, de 1941 à 1944, devient quotidienne, ce qui oblige Will Eisner à engager des assistants, lesquels assureront la continuité de la série en son absence, puisqu’il est mobilisé en mai 1942 par l’US armée. Il met son talent graphique au service de publications militaires.

En 1945, Will revient à la vie civile et se consacre à nouveau au Spirit. En 1948, il créée une maison d’édition dont les deux premiers titres - autour d’un détective nommé John Law - font un flop, ce qui met un terme rapide à l’aventure éditoriale. Il abandonne The Spirit en 1952, et fonde l’American Visuals Corporation, société de communication visuelle travaillant pour l’armée et d’autres clients, comme la maison de disque RCA ou encore une équipe de football américain.

Dans les années 1960, Will Eisner a conscience que la bande dessinée a changé, avec notamment l’apparition de l’underground. Il s’oriente alors vers ce qu’il n’était encore pas courant d’appeler le "roman graphique" - terme dont il popularisera l’emploi -, et inaugure en 1978 avec A Contract with God la publication d’une vingtaine de récits en noir et blanc au format roman. Il y met en scène des gens ordinaires confrontés à des drames urbains, histoires souvent tissées d’éléments autobiographiques.

En février 2002, Will Eisner déclarait au Nouvel Observateur : "Je suis un écrivain qui dessine et un observateur de la condition humaine". Dans les romans graphiques de Will Eisner, l’ambition littéraire est manifeste. La réception publique et critique sera enthousiaste.

Tout en créant ses romans graphiques, Eisner enseigne à la School of Visual Arts de New York, expérience qui donnera lieu à trois ouvrages pédagogiques sur l’art de réaliser des bandes dessinées, qui font encore aujourd’hui référence. Il a non seulement influencé toute une génération d’auteurs mais aussi formé, à une époque où la démarche était loin d’être courante, des étudiants à la narration séquentielle.

Eisner adapte aussi des classiques littéraires, comme Moby Dick de Melville ainsi qu’un récit inspiré de Dickens, Fagin le juif. Particulièrement sensible à la question de l’anti-sémitisme, Will Eisner publie sa dernière œuvre en 2005 avec The Plot : The Secret Story of the Protocols of the Elders of Zion, où il raconte l’histoire des Protocoles des Sages de Sion, célèbre faux manuscrit qui se présente comme un plan de conquête des sociétés occidentales par les juifs et les francs-maçons. Il disparaît en 2005 à l’âge de 88 ans.

Will Eisner est lauréat de nombreuses récompenses, dont à plusieurs reprises celle des Eisner Awards (prix décernés aux États-Unis depuis 1988 aux meilleures bandes dessinées). En 1975, il est Grand Prix de la Ville d’Angoulême.

- Du 22 juin au 9 décembre 2018. Goscinny et le cinéma : Astérix, Lucky Luke & Cie.

Une grande exposition de la Cinémathèque française.

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45e Festival international de la bande dessinée

Un peu partout dans la ville

+ Du 25 au 28 janvier 2018. 45e Festival international de la bande dessinée.

Rétroviseur. À l’issue du 1er tour de l’élection du Grand Prix qui s’était déroulé du 9 au 15 janvier 2017, les trois auteurs retenus pour concourir pour le second tour du vote de désignation du Grand Prix 2017 avaient été, par ordre alphabétique : Cosey, Manu Larcenet, Chris Ware.

Alan Moore figurait, à l’issu de ce 1er tour, parmi les auteurs plébiscités et bien qu’il soit heureux et fier de cet honneur, ne souhaitait plus participer à la vie publique de la bande dessinée ou recevoir de prix.

Le 2e tour se déroulait du 18 au 22 janvier 2017 minuit dans les mêmes conditions que le 1er tour à savoir, que tout.e auteur/autrice de bande dessinée professionnel.le, quelle que soit sa nationalité, dont les œuvres sont traduites en français et diffusées dans l’espace francophone et ayant participé au premier tour est admis.e à voter pour l’élection du nouveau Grand Prix de la ville d’Angoulême. Le vote s’effectue sous forme électronique via le site suivant : http://grandprix.bdangouleme.com

Le nom du nouveau Grand Prix était annoncé le mercredi 25 janvier 2017 à 18h à la médiathèque de l’Alpha lors de la cérémonie d’ouverture de la 44e édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

+ Accès à tous les lieux du Festival ouverts au public les jeudi et vendredi de 10 à 19h / le samedi de 10 à 20h / le dimanche de 10 à 18h.

Attention. Le pass festival est un billet unique pour accéder à l’ensemble des expositions et animations (à l’exception des spectacles). Acheté sur place, il est proposé à un tarif unique pour tous, dépêchez-vous de profiter des offres en prévente ! Des billets sur www.cultura.com. 10 à 17 ans (11€ 1 Jour ; 24€ 4 Jours) Adultes (16€ ; 33€).

Tous les détails, listes des exposants, des auteurs présents, etc sur http://www.bdangouleme.com.

Lieux d’exposition et événements 2017

Hermann, Le naturaliste de la bande dessinée. Espace Franquin, salle Iribe - 1,boulevard Berthelot

Valérian, de la case à l’écran. L’Alpha - Médiathèque de Grand Angoulême - 1, rue Coulomb

Will Eisner, Génie de la bande dessinée américaine. Musée de la bande dessinée - 121, rue de Bordeaux

Le Château des étoiles, À la conquête de l’éther. Quartier Jeunesse, Chais Magelis

Kazuo Kamimura, L’estampiste du manga. Musée d’Angoulême - Square Girard II

Loo Hui Phang, Synoptique. Espace Franquin - RDC, 1,boulevard Berthelot

Knock Outsider Komiks (Starring Dominique Théâte). Hôtel Saint-Simon - 15, rue de la cloche verte

Le monde de Gaston Lagaffe. Place de l’Hôtel de Ville

Sophie Guerrive, Honneur et profit. Galerie Art Image, 3, rue de Genève

Les grands moments de la prochaine révolution française. L’atelier, Musée de la bande dessinée - 121, rue de Bordeaux

Philippe Dupuy, Une histoire de l’art. Grande salle du Vaisseau Moebius

La French Touch de Marvel. Théâtre d’Angoulême - Scène nationale - Avenue des Maréchaux

+ Palmarès du 44e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

Fauve d’or - Prix du Meilleur Album : Paysage après la bataille, Philippe de Pierpont et Éric Lambé, Actes Sud BD/Frémok.
Fauve d’Angoulême - Prix spécial du jury : Ce qu’il faut de terre à l’homme,
Martin Veyron, Dargaud.
Fauve d’Angoulême - Prix de la série : Chiisakobe, tome 4, Minetaro Mochizuki, Le Lézard Noir.
Fauve d’Angoulême - Prix Révélation : Mauvaises filles, Ancco, Cornélius.
Fauve d’Angoulême - Prix du Patrimoine : Le Club des divorcés, Tome 2
Kazuo Kamimura chez Kana.
Fauve d’Angoulême - Prix du public Cultura : L’Homme qui tua Lucky Luke, Matthieu Bonhomme chez Lucky Comics.
Fauve Polar Sncf : L’Été Diabolik, Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen, Dargaud.
Fauve d’Angoulême - Prix Jeunesse : La Jeunesse de Mickey, Tébo, Glénat.
Fauve d’Angoulême - Prix de la bande dessinée alternative : Biscoto, Le journal plus fort que costaud. Association Biscoto éditions (fondé par Julie Staebler et Suzanne Arhex).
Prix des Écoles d’Angoulême : La Cantoche, Tome 1 « Premier service »
Nob, BD Kids.
Prix des Collèges : Ninn, Tome 1, « La ligne noire », Jean-Michel Darlot et Johan Pilet, Kennes.
Prix des Lycées : L’Homme qui tua Lucky Luke, Matthieu Bonhomme, Lucky Comics.

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Le Frac Poitou-Charentes

Le Frac Poitou-Charentes. 63 bld Besson-Bey, 16000 Angoulême. 05 45 92 87 01. www.frac-poitou-charentes.org. De 14 à 19h (sauf dimanche et lundi). Gratuit. Du mardi au samedi et chaque premier dimanche du mois
nouveaux horaires de 14 à 18h, fermée le 14 juillet.

Le FRAC Poitou-Charentes se structure sur deux sites afin de conduire au mieux ses missions de collection, de diffusion et de médiation de l’art contemporain.

À Angoulême, un site accueille les expositions, le centre de documentation et l’administration. À Linazay, entre Angoulême et Poitiers, un bâtiment abrite les œuvres de la collection, conservées dans des réserves muséographiques. Des espaces d’expérimentation et d’exposition accueillent également des expositions temporaires.

+ Du 9 juin au 3 septembre 2017. Faits alternatifs

Alternative facts ? Subtilisons l’expression de la communicante de la Maison Blanche au lendemain de l’investiture Trump. Les œuvres constitutives de "Faits alternatifs" incisent de subjectivités le corps supposément objectif de l’Histoire relationnelle des peuples. L’Histoire s’écrit, s’enseigne et s’apprend. L’Histoire est, aussi, une construction largement à la solde des puissants du moment.

Les œuvres d’art peuvent, face à l’Histoire comme elles le peuvent face à toute prétendue réalité constitutive de nos systèmes générateurs de hautaine insouciance, faire vaciller nos schémas de certitudes, éclairer nos sombres ignorances, stimuler des pensées contradictoires et décentrées, nous mettre à l’ouvrage, dégager des perspectives émancipées.

Lahouari Mohammed Bakir, Homeland, 2011, collection FRAC Poitou-Charentes

Fayçal Baghriche questionne la cohabitation inter-religieuse sur fond post-colonial en s’intéressant à la mutilation d’un monument catholique à Alger. Katia Kameli montre la prégnance de l’imagerie coloniale dans la culture historienne des Algérois. Maryam Jafri révèle les hiatus entre images et légendes de documents semblables relatifs aux indépendances africaines appartenant à un fonds public ou à une agence privé. Sylvie Blocher aménage une équité ethnique dans la narration du siège de Fort Alamo en 1836. Anthony Freestone établit une conjugaison atemporelle de la mythologie et de l’Histoire comme grille de lecture psychologique des relations internationales. Par un portail ambigu, Éric Tabuchi évoque le galvaudage des utopies. Lahouari Mohammed Bakir formalise les espoirs migratoires mis à mal. Sépànd Danesh fait du traumatisme de son déracinement le ressort de sa démarche picturale. Kapwani Kiwanga remet au temps long de la subduction des plaques continentales le rapprochement de l’Europe et de l’Afrique que le projet d’Afrotunnel n’aura pas accéléré. Meiro Koizumi nous immerge dans les profondeurs du témoignage d’un survivant des bombardements américains du Japon en 1944-45. Taysir Batniji scande par ses photographies clandestines le sort fait aux gens en transit par Rafah entre Gaza et l’Égypte. Sammy Baloji rappelle que l’exploitation coloniale des ressources premières africaines et des ressources humaines africaines vont de paire. Natacha Lesueur dévoile l’artificialité de la belle Carmen Miranda, créature hollywoodienne de l’impérialisme culturel des Etats-Unis d’Amérique. À travers un quotidien du soir et un du matin Laurent Chambert opère une saisissante traduction de la secousse civilisationnelle du 11 septembre 2001. Gianni Motti offre un monument glaçant aux victimes de la baie de Guantanamo dénonçant ce faisant l’illégalité d’une initiative nationale sécuritaire unilatérale.

The Player. WILD Wild wild. programme de vidéos

+ Du 9 juin au 8 juillet 2017. Arnaud Dezoteux. Infinite Pursuit, 2013, vidéo en boucle, 4’19’’. Courtoisie de l’artiste.

« À ta place » ! C’est au travers de cette sentence que des éducateurs pour canin intiment l’ordre à des chiens de rester sur un tapis de course mécanique et d’adapter leurs rythmes à la cadence imposée. La scène, mise en place par Arnaud Dezoteux, se déroule dans un studio d’incrustation sur fond vert. L’artiste use régulièrement de ce type d’environnement dont le cinéma est friand. Si ces studios permettent de donner la plus grande liberté aux réalisateurs, l’artiste les emploie à rebours. Soulignant l’artifice de manière outrancière, celui-ci lui sert de révélateur d’un « réalisme improbable », voire d’un nouveau naturalisme. À force de tentatives, certains chiens parviennent à réussir l’exercice. C’est une fois qu’ils courent de manière autonome que l’artiste incruste à la place du fond vert des paysages numériques qui défilent. Et toujours cet ordre, « À ta place ! »

Au fil de la vidéo, Arnaud Dezoteux force encore un peu plus la situation et sonde les réactions en accélérant la vitesse du tapis jusqu’à ce qu’un chien s’en fasse littéralement éjecter. Le film s’achève sur une nouvelle sentence, « c’est pas bien de faire ça ». À ta place ?

+ Du 11 juillet au 6 août 2017. Grégoire Motte et Éléonore Saintagnan. Les bêtes sauvages, 2015, vidéo, 36’, coproduction Red Shoes et Michigan Films, courtoisie des artistes.

« Un animal féral, des animaux féraux ? » Des animaux férals sont des animaux domestiqués qui retournent à l’état « sauvage ».

« À la frontière franco-belge, la population de renards s’est accrue de manière extraordinaire, suite à une combine de trafiquants de drogue. À Bruxelles, la perruche verte à collier a colonisé les parcs de la ville, suite à une expérimentation d’un gérant de parc d’attraction. En Colombie, des hippopotames importés d’Afrique par Pablo Escobar vivent maintenant à l’état sauvage, terrorisant la population. »

Les bêtes sauvages, tout un programme. Cependant, ceux qui s’attendent à voir des meutes de renards et des hippopotames féroces risquent d’être surpris. Grégoire Motte et Éléonore Saintagnan retiennent surtout le caractère saugrenu de ces histoires et prennent un malin plaisir à les explorer avec une grande liberté stylistique pour narrer les histoires et les protagonistes. Si les situations sont loufoques, leurs responsables risquent de l’être également.

+ Du 8 août au 3 septembre 2017. Anne-Charlotte Finel. Entre chien et loup, 2015, vidéo, 5’44’’, courtoisie de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris.

Anne-Charlotte Finel développe une œuvre vidéo au travers de laquelle elle sonde, à la lisière des villes, une nature inquiétante et mystérieuse. Entre chien et loup prend place dans une double frontière, entre campagne et immeubles, entre jour et nuit. Un groupe de cervidés est saisi par la caméra. Ils vont et viennent. On sent l’équilibre de l’instant fragile. Les images alternent vues de la ville au loin et vues des animaux. Certains semblent déceler la présence de la caméra. On goûte avec l’artiste au plaisir de profiter de ce spectacle un peu rare et délicat, jusqu’à ce que… Jusqu’à ce qu’un joggeur, tranquillement traverse l’image. Il longe, sans modifier sa course, le troupeau qui, lui, ne bouge pas d’un pouce. Ils paissent, entre immeubles, joggeur et caméra.

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L’émoi photographique

Un peu partout dans la ville

+ Du 25 mars au 20 avril 2017. L’émoi photographique, 5e édition . La 5e édition d’un rendez-vous photographique.

L’Émoi Photographique, festival de photographie se déroulant à Angoulême et dans sa grande agglomération en Charente, veut donner à voir par l’intermédiaire de l’exposition un panorama large de la pratique photographique. Chaque année un procédé ancien est mis à l’honneur, et pour soutenir la création photographique, le prix de l’Émoi Photographique a été créé.

L’appel à candidature du Festival Émoi Photographique est ouvert à tous les photographes amateurs ou professionnels sans condition d’âge ou de nationalité.

Créé par l’association éponyme, ce rendez-vous photographique a retenu le thème de l’Histoire et les petites histoires pour sa 5e édition.

Le festival se compose pour 2017 de trois invités : Warren Saré , Jean-Daniel Guillou et Jean-Michel Leligny, illustrant le thème retenu pour 2017 et de 20 photographes choisis dans les travaux envoyés pour l’appel à candidature dont presque la moitié n’ont jamais été montrés : Bruno Mercier, Michel Claverie, Paul-Emile Objar, Brigitte Manoukian, Christophe Hargoues, Jean-Charles Dehedin, Anne-Lore Mesnages, Arnaud Hubas, Louis Oke Agbo, Arnaud Makalou, Baudouin Mouanda, Cushmok, Mniha, Nicolas Auvray, Amaral ET Barthes, Irina Sovkine, JL Aubert, Anna Bambou, Jean-Michel Delage et Émilie Masson.

Se débrouiller pour devenir grand ! © Baudouin Mouanda

L’Afrique étant un sujet récurrent de la programmation de l’association, cette année, ce sont quatre photographes africains qui sont présentés (Warren Saré, Louis Oke Agbo, Arnaud Makalou et Baudouin Mouanda).

Réparties sur le territoire du Grand Angoulême, les 23 expositions donnent à voir un large éventail de ce qui peut se décliner à partir du mot histoire.

http://www.emoiphotographique.f

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Vous retrouvez comme chaque année dans PARIS 2017. LES GRANDES EXPOSITIONS de A à Z les différentes expositions annoncées par leurs établissements et musées.

Frederic Leighton (1830–1896) Crenaia, the nymph of the dargle, ca. 1880 Huile sur toile 76.2x26.7 cm Colección Pérez Simón, Mexico © Arturo Piera, Musée Jacquemart-André 09/13-01/14

Dans Le CALENDRIER 2017 des grandes expositions à Paris ces mêmes expositions sont classées par dates.

Dans la série Toutes les expositions 2017-2018 dans les plus grands musées de Paris... lire également :
Au musée du Louvre, au Centre Pompidou, au Grand Palais, au musées d’Orsay et de l’Orangerie, au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, au Jeu de Paume, au Palais de Tokyo, à la Bibliothèque nationale de France, au musée du Quai Branly, au musée des Arts décoratifs, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, au musée Guimet, au musée Galliera, au Petit Palais, et au Château de Versailles.

Nous nous efforçons de tenir ces articles à jour, et nous vous remercions des suggestions, précisions, ajouts et corrections que vous pourriez être amenés à apporter à ces programmes.

Nous vous indiquons chaque semaine les nouveautés, les expositions qui fermeront bientôt leurs portes, et... nos préférences, car on ne se refait pas : PARIS EXPOS HEBDO. Nouveautés / Conseils / Derniers Jours.

Vous pouvez consulter plus d’une centaine de présentations d’artistes, classées de A à Z.

Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons, au fur et à mesure de leur publication, notre sélection des catalogues d’expositions 2017 de Paris, comme nous l’avons fait les années précédentes : 2016, 2015, 2014, 2013, 2012.

Nous vous proposons aussi une sélection de musées et d’expositions 2017 dans les villes françaises suivantes, que nous nous efforçons de tenir assez régulièrement à jour :
Aix-en-Provence - Albi - Les Alpilles - Angers - Angoulême - Antibes - Arles - Aubagne - Avignon - Bègles - Biarritz - Biot - Blois - Bordeaux - Bourg-en-Bresse - Brest - Cagnes-sur-Mer - Cannes - Carcassonne - Dijon - Grasse- Grenoble - Hyères - Ile-de-France : Auvers/Oise, Boulogne-Billancourt, Bussy-Saint-Martin, Chamarande, Chantilly, Châtenay-Malabry, Compiègne, Écouen, Fontainebleau, Giverny, L’Isle-Adam, Jouy-en-Josas, Malmaison, Marne-la-Vallée, Meudon, Milly-la-Forêt, Noisiel, Pantin, Pierrefitte/Seine, Poissy, Pontoise, Royaumont, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Saint-Denis, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Ouen-l’Aumône, Sceaux, Sèvres, Versailles, Vitry/Seine, Yerres - L’Isle-sur-la-Sorgue - Landerneau - Le Cannet - Le Havre - Lens - Le Rayol - Le Canadel/Mer - Les Sables-d’Olonne - Les-Saintes-Maries-de-la-Mer - Libourne - Lille : Villeneuve d’Ascq, Roubaix, Tourcoing, Croix, Graveline, Cassel, Valenciennes - L’Isle-sur-la-Sorgue - Lodève - Lyon - Marseille - Martigues - Metz - Monaco - Montauban - Montpellier - Mougins - Nantes - Narbonne - Nice - Nîmes - Nogent/Seine -Ornans - Rennes - Rodez - Rouen - Saint-Étienne - Saint-Nazaire - Saint-Paul-de-Vence - Saint-Tropez - Sérignan - Sète - Strasbourg - Toulon - Toulouse - Tours - Valence - Vallauris - Vence - Vendôme - Villeurbanne

Et juste des musées et expositions temporaires pour quelques villes étrangères : Amsterdam : Harlem, Rotterdam, La-Haye, Bois-le-Duc, - Bâle - Berlin - Bruxelles - Genève - Liège - Londres - Madrid - Milan - Monaco - Venise

À voir également :
La carte des grandes expositions, musées et collections permanentes en France
La carte des grandes expositions, musées et collections permanentes en Europe

André Balbo

sources : visites, musées, presse...

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

05 45 95 16 84
samedi 15 décembre 2018,    Expositions