Le quartier

Mercredi 6 octobre à 18h30, 21 rue des Blancs Manteaux
Inauguration du 1er jardin partagé du 4e en présence de Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris en charge des espaces verts, Dominique Bertinotti, maire du 4e, et des membres de l’Association des jardiniers du 4e .
Le jardin sera ouvert au public deux demi-journées par semaine. Pour plus d’informations, contactez l’association chargée de la gestion du jardin partagé, les Jardiniers du 4e : jardiniers4@gmail.com
Photo Mairie 4e

A l’occasion de la Fête des Jardins, la Mairie du 3e concrétise son engagement à féminiser les lieux publics puisque deux espaces verts se verront renommés.
Léonor Fini (artiste peintre du 20e siècle) et Pauline Roland (féministe socialiste du 19e siècle) donnent respectivement leurs noms au Jardin de l’Hôtel Salé (musée Picasso) et au square Saint-Gilles Grand Veneur rebaptisés désormais : Jardin de l’Hôtel Salé – Léonor Fini Square Saint-Gilles Grand Veneur – Pauline Roland
L’occasion (…)

L’hôtel Amelot de Bisseuil au 47, rue vieille du Temple est l’un des plus beaux hôtels particuliers du Marais. Les bâtiments que l’on voit aujourd’hui datent de 1660.
Qui ne connaît pas les têtes de gorgones de la porte ! Remarquables aussi les deux cours que l’on découvre une fois à l’intérieur. Dans la première l’on peut voir quatre cadrans solaires, dans la deuxième, restaurée, un mur du fond qui ressemble au décors d’un théâtre...
L’habitant le plus connu de l’hôtel des Ambassadeurs (…)

Les maisons du 44 au 46, ainsi que l’actuel numéro 48 ne formaient au milieu du XIIIème siècle qu’une seule maison, la maison de ville de l’abbaye cistercienne d’Ourscamp, près de Noyon.
Cette résidence parisienne des abbés d’Ourscamp était aussi le lieu de stockage des marchandises de l’abbaye revendues sur les marchés parisiens. Cette maison est divisée en trois à la fin du XVIème siècle pour être louée de façon rentable.
Acquises par la Ville de Paris en 1957, les deux maisons des (…)

Histoire du Marais
Rare exemple de l’architecture de la première Renaissance à Paris, cette maison de pierres et de briques de couleur est construit au début du XVIème siècle.
Divisée par deux cours, présentant de beaux chapiteaux dans le goût de la Renaissance dans la première, des façades en pans de bois décorés dans la seconde, cette maison a été rachetée et restaurée par la Ville de Paris à la fin du XIXème siècle.
Elle est invisible de la rue et accessible seulement pendant les (…)

Lieu de mémoire conçu par l’architecte Pingusson à la pointe de l’île de la Cité, le Mémorial des Martyrs de la Déportation perpétue le souvenir des 200 000 victimes françaises de la déportation.
C’est en effet en 1953 que le Réseau du Souvenir décide d’élever un Mémorial à la mémoire des 200 000 français déportés. Le choix est fait d’un Mémorial quasiment invisible depuis l’extérieur, semblable à une dalle funéraire et se développant en sous-sol. Il est conçu par l’architecte Pingusson, (…)

La Bibliothèque Polonaise de Paris, haut-lieu de l’Emigration polonaise depuis le milieu du XIXème siècle, est la plus grande institution culturelle représentant la Pologne hors les frontières de cet Etat.
Elle s’est établie sur l’île Saint-Louis, en plein cœur de Paris, dans un magnifique immeuble du XVIIème siècle qui abrite des ouvrages et des archives de grande valeur, ainsi qu’une collection importante d’œuvres d’art. Entièrement rénovée et modernisée au début du XXIème siècle, la (…)

La bibliothèque "Les amis de l’instruction" a été fondée par les ouvriers et artistes du Marais en mal de lectures. 20.000 précieux ouvrages s’ y trouvent conservés dans le cadre d’époque. La bibliothèque tient toujours sa réputation et elle est ouverte certains jours dans la semaine.

La première pierre de cette église construite pour la Compagnie de Jésus est posée par le roi Louis XIII en 1627, celle de la façade par le cardinal de Richelieu en 1634. Consacrée en 1641, parée d’un décor somptueux, Saint Louis des Jésuites est l’église à la mode du Marais éclatant du XVIIème siècle : elle jouit d’une grande renommée grâce à ses confesseurs comme le père La Chaise, grâce à ces prédicateurs comme Bossuet et grâce à sa programmation musicale. Cette église reçoit de plus les (…)

La démolition :
La Bastille coûtait très cher au roi (entretien des médecins, chirurgiens, apothicaires, aumôniers, sages-femmes etc). Necker avait déjà fermé, en 1784, le donjon de Vincennes pour raison d’économies et songea à supprimer la Bastille. Sa destruction, après le 14 juillet 1789, fut donc une sérieuse économie pour le Trésor. N’allez pas croire que sa destruction fut complète dès le 14 juillet 1789. Plus de 800 ouvriers furent employés à cette démolition (avec un salaire de 45 (…)