Voici le programme des expositions à Paris pour 2018, de A à Z (voir 2017,2016,2015,2014,2013,2012, et 2011).
Ces expositions sont classées par sujet, pour que chacun puisse y puiser ses miels personnels, et retrouver plus facilement ses préférences.
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N’hésitez pas à participer à l’amélioration permanente de cette liste en nous indiquant les expositions que nous aurions pu oublier et qui vous paraîtraient présenter un intérêt particulier.
Lire aussi le 1er DIMANCHE DU MOIS, pour ne rien rater de cette exceptionnelle journée mensuelle de gratuité, et d’accès libre aux collections permanentes.
A
Al Musica, au Philharmonie. Du 6 avril au 19 août 2018.
Des œuvres dʼOrient et dʼOccident, en un manifeste pour la sauvegarde d’un patrimoine culturel doublé d’un témoignage de la vitalité de la création musicale contemporaine dans le monde arabe.
Les fleurons de la collection du Petit Palais avec des œuvres de Berthe Morisot, Auguste Renoir, Paul Gauguin, Mary Cassatt et Edgar Degas, des artistes symbolistes comme Lucien Lévy-Dhurmer, Charles Léandre, Alphonse Osbert, Émile-René Ménard et un remarquable ensemble d’œuvres d’Odilon Redon, ou l’art plus mondain d’un James Tissot, de Jacques-Émile Blanche, de Victor Prouvé ou de Pierre Carrier-Belleuse.
Barbara, au Philharmonie. Du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018.
Richement documentée, dotée de nombreuses photographies et audiovisuels, l’exposition découvre une artiste libre et complexe, qui conduisit son parcours sans se trahir ni se répéter.
Image tirée du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro pour une première grande exposition événement : le cinéma, à travers extraits de films, objets, costumes et documents vient dialoguer avec les dessins et peintures de Marc Caro et des œuvres d’art singulier réalisées ou collectionnées par Jean-Pierre Jeunet.
Cassatt (Mary) : une Américaine à Paris, au musée Jacquemart-André. Du 9 mars au 23 juillet 2018.
Cette rétrospective de cette figure majeure du Nouveau Réalisme réunit une centaine de ses œuvres venues du monde entier. Certains cycles méconnus, comme ceux des premières Venus, des sculptures de Plexiglas "enrubannées", des Championnes, à partir de carcasses automobiles, réalisées en 1986, de la Suite milanaise de 1998 constituent des ensembles qui ne furent encore jamais réunis.
Chagall - Malévitch - El Lissitzky, au Centre Pompidou. Du 28 mars au 23 juillet 2018.
La rétrospective-événement sur un grand couturier qui fut galeriste. 300 modèles présentés, dans un dialogue avec de grands moments de l’histoire de l’art.
Collection Marin Karmitz, étranger résident (La), à la Maison rouge. Du 20 octobre 2017 au 21 janvier 2018.
Une autre collection privée.
Collections contemporaines de 1960 à nos jours. Nouvelle présentation, au Centre Pompidou. Niveau 5. À partir de juin 2018.
Un panorama des pratiques qui affirment à partir des années 1960 une dimension corporelle (l’esprit Fluxus, l’actionnisme viennois ou l’art corporel,), langagière (art conceptuel américain et conceptualisme international) ou objectale (minimalisme, arte povera).
Les années 1970 et 1980 sont dépeintes à travers des installations, à l’instar de Dream Passage with Four Corridors (1984) de Bruce Nauman ou Das Figur-Grund Problem in der Architektur des Barock (1985) de Reinhard Mucha. Pour les années 1990 et 2000, le parcours présente les nouvelles pratiques, comme celles de l’"esthétique relationnelle".
De grandes œuvres-repères du musée : le Magasin (1958-1973) de Ben, la Salle Blanche (1975) de Marcel Broodthaers, Réserve (1990) de Christian Boltanski ou Precious Liquids de Louise Bourgeois (1992).
Collections modernes 1905-1965. Nouvelles présentations, au Centre Pompidou. Niveau 5. À partir du 3 mai 2018.
Célébré pour ses paysages, il fut aussi un immense et moderne peintre de figures, particulièrement estimé de Degas. Une soixantaine de chefs-d’œuvre pour mettre en lumière cet autre aspect du talent de Camille Corot, le pionnier des paysagistes modernes.
Cubisme (Le), au Centre Pompidou. Du 17 octobre 2018 au 4 mars 2019.
L’amitié de plus de 20 ans de Degas et de Valéry donna lieu au texte Degas Danse Dessin, publié aux éditions Vollard en 1937, fil conducteur de cette exposition. À la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.
Delacroix (Eugène), au musée du Louvre. Du 28 mars 2018 au 23 juillet 2018.
André Derain. L’Estaque route tournante, 1906. Huile sur toile, 129,5 × 195 cm, Museum of Fine Arts, Houston.
Souvent moteur, théoricien et intellectuel dans l’éclosion du fauvisme, du cubisme et d’un retour précoce au réalisme, l’œuvre d’avant-guerre d’André Derain fascine par sa très grande inventivité, sa richesse, sa radicalité et son audace.
Dessiner en plein air. Variations du dessin sur nature dans la première moitié du XIXe siècle, au musée du Louvre. Rotonde Sully. Du 18 octobre 2017 au 29 janvier 2018.
Quand le dessin sur nature se définit progressivement comme une œuvre en soi, une œuvre achevée ayant sa propre justification, sa propre finalité.
Une sélection de 200 œuvres (Beckmann, Calder, Cézanne, Duchamp, Evans, Johns, Klimt, Kusama, Magritte, Picasso, mies van der Rohe, Stella, Signac...), choisies dans 6 départements du musée et reflétant l’historique de ses collections : peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design.
France vue du Grand Siècle (La). Dessins d’Israël Silvestre (1621-1691), au musée du Louvre. Rotonde Sully Nord. Du 15 mars au 25 juin 2018.
François 1er et l’art des Pays-Bas, au musée du Louvre. Hall Napoléon Bas. Du 18 octobre 2017 au 15 janvier 2018.
François Ier fut à son époque un mécène pour l’art italien mais il facilita aussi l’implantation en France d’artistes originaires des Pays-Bas, dont Jean Clouet et Corneille de La Haye dit Corneille de Lyon spécialisés dans le portrait...
Paul Gauguin (1848-1903), peintre postimpressionniste, est considéré comme le chef de file de l’École de Pont-Aven, l’inspirateur des nabis, et l’un des artistes français majeurs du XIXe siècle.
Paul Gauguin, L’esprit des morts veille (Manaò tupapau), 1892. Huile sur toile, 73 x 92 cm. Buffalo, Albright-Knox Art Gallery
Cette exposition retrace son étonnante carrière et ses explorations des arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique, etc.
Les chefs-d’œuvre réunis mettent en avant le travail de Gauguin sur la matière et son processus de création, une œuvre peuplée de répétition de motifs et de thèmes récurrents.
Kazma (Ali). Souterrain, au musée du Jeu de Paume. Du 17 octobre 2017 au 21 janvier 2018.
Partout dans le monde, cet artiste turc filme et photographie les situations, les lieux, et les structures qui montrent la capacité de l’homme à transformer le monde. Avec des questions fondamentales sur l’activité humaine dans les domaines économique, industriel, scientifique, médical, social et artistique.
Kupka (Frantisek), au Grand Palais. De mars à juillet 2018.
Malani (Nalini), au Centre Pompidou, Galerie du Musée et Galerie d’art graphique, Niveau 4. Du 18 octobre 2017 au 8 janvier 2018.
Mariano Fortuny, au musée Galliera. Du 7 octobre 2017 au 7 janvier 2018.
Une rétrospective, à travers une centaine de pièces issues du fonds Galliera et du Museo del Traje à Madrid. Diversité d’inspirations (Grèce antique, Moyen-Âge, Renaissance) et talents d’inventeur (la robe "Delphos", en soie unie si finement plissée, se range en boule et retrouve toute sa fluidité une fois dépliée).
Fortuny magnifie chaque coupe de tissu en une pièce unique aux subtils jeux de lumière. Parmi les robes (que portèrent la comtesse Greffulhe et sa fille Elaine, Eleonora Duse, Isadora Duncan), ses savantes impressions à base de poudres métalliques sur velours de soie rendent hommage aux influences byzantines, japonaises, persanes et sont autant d’interprétations de sa collection particulière de textiles et de brocards anciens célébrée par Marcel Proust.
Pierre-Auguste Renoir, Jeune Fille se baignant, 1892. Huile sur toile 81,3 x 64,8 cm. New York, The Metropolitan Museum of Art
Une passion secrète couvrant des œuvres de Delacroix, Corot, Boudin, Jongkind, Manet, Renoir, Caillebotte, Cézanne, Morisot, Pissarro, Rodin et Signac.
L’audiovisuel projeté dans le cylindre des catégories est une production conçue par la société Drôle de Trame (intéressant en ce moment où voyagent tant de Troles de drame). Un casting d’acteurs a été réalisé pour donner vie aux différents critères de différenciation des 20 personnages imaginés par les concepteurs de l’exposition. Les personnages sont accessoirisés afin de correspondre aux « catégories » qui régissent au quotidien, ici et maintenant, notre perception des autres : bobo, jeune de banlieue, musulman, Noir, pauvre…
Le photographe américain Irving Penn (1917-2009) s’est rendu essentiellement célèbre pour ses photos de mode, de beauté, mais également pour ses natures mortes et ses portraits.
Élégante simplicité et rigueur remarquable de son travail, du studio jusqu’au tirage auquel il accordait un soin méticuleux. Fidèle à la photographie de studio, il parvenait à créer, pour chaque portrait à réaliser, une véritable intimité avec son modèle.
En partenariat avec le Metropolitan Museum de New York, le Grand Palais célèbre ses portraits de personnalités majeures : Pablo Picasso, Yves Saint Laurent, Audrey Hepburn, Alfred Hitchcock...
Pérou avant les Incas (Le), au musée du Quai Branly. Du 14 novembre 2017 au 14 février 2018.
L’une des découvertes archéologiques de ces dernières années est la révélation de l’existence d’une civilisation antérieure aux Incas. Cette exposition retrace pas à pas la vie de cette civilisation. Les archéologues ont ainsi exhumés des temples et palais, places chargées de la symbolique du pouvoir ; mais également des tombes qui reflétaient les différents niveaux des strates de la société de l’époque.
La femme occupait également une place primordiale dans l’exercice du pouvoir de ces sociétés pré-Incas.
Présentation de chefs-d’œuvre essentiels dans la carrière de Picasso comme Le Rêve et de nombreux documents d’archives.
L’exposition invite le visiteur à suivre au quotidien, par un parcours rigoureusement chronologique, la production d’une année particulièrement riche. Comme si, selon l’artiste, « l’œuvre que l’on fait est une façon de tenir son journal ».
Picasso 1947. Un don majeur au Musée national d’Art Moderne, au musée Picasso. Du 24 octobre 2017 au 27 janvier 2018.
Présentation des 10 œuvres iconiques offertes par Pablo Picasso au Musée national d’art moderne pour son inauguration en 1947. Des chefs-d’œuvre dont Atelier de la modiste (1926), La Muse (1935) ou L’Aubade (1942). Les œuvres sont accompagnées des archives et documents qui racontent leur création, leur acquisition et leur première exposition.
Les musées d’Orsay et Picasso-Paris, associés pour une exposition-événement consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso, qui ont vu éclore tant de chefs-d’œuvre, et furent particulièrement déterminantes dans la carrière de l’artiste.
Pop Art, Icons that matter dans les collections du Whitney Museum of American Art au musée Maillol. Du 22 septembre 2017 au 21 janvier 2018.
Une sélection d’une soixantaine d’œuvres essentielles du Pop Art : Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Claes Oldenburg, Tom Wesselmann, James Rosenquist, Alex Katz, Andy Warhol, bien sûr, sans qui... et des peintures de Jim Dine et de Roy Lichtenstein.
Renger-Patzsch (Albert). Les choses, au musée du Jeu de Paume. Du 17 octobre 2017 au 21 janvier 2018.
Ce photographe allemand (1897-1966) serait l’une des plus influentes figures de l’histoire de la photographie du XXe siècle. Son œuvre nous invite à réfléchir sur le nature de la photographie et sur son potentiel artistique et spéculatif dans les problématiques actuelles de l’art.
Portait de Marie de Médicis, 1622, Rubens, Musée du Prado.
Pierre Paul Rubens (1577-1640) est un peintre baroque flamand, qui, à la tête d’un important atelier, produisit une œuvre considérable : grands projets religieux, peintures mythologiques, historiques. Il fit des portraits de princes, ceux-ci appréciant sa compagnie, pour son érudition et le charme de sa conversation. Eut-il un rôle de diplomate ? D’espion ?
Autour des portraits de Charles Quint, Louis XIII ou Marie de Médicis réalisés par Rubens et par quelques-uns de ses célèbres contemporains (Pourbus, Champaigne, Velázquez, Van Dyck...), l’exposition laisse entrevoir certaines des intrigues diplomatiques du XVIIe siècle.
Saint Laurent (Parcours rétrospectif de l’œuvre de), au musée Saint Laurent Paris. D’octobre 2017 à septembre 2018.
Sidibé (Malick). Mali Twist, à la Fondation Cartier. Du 20 octobre 2017 à février 2018.
Une grande exposition rétrospective en hommage au grand photographe malien disparu en avril 2016. À côté d’œuvres iconiques, pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits d’une beauté intemporelle, retrouvés dans les archives de l’artiste.
Symbolisme dans l’art des Pays baltes (Le), au musée d’Orsay. Du 10 avril au 15 juillet 2018.
Estonie, Lettonie et Lituanie se sont constitués en États autonomes peu après la fin de la Première Guerre mondiale. Pour ce centenaire, une invitation à découvrir le symbolisme balte, des années 1890 aux années 1920-1930.
Théâtre du pouvoir, au musée du Louvre, Petite Galerie du Louvre. Du 27 septembre 2017 au 2 juillet 2018.
Gouverner, c’est se mettre en scène pour assoir son autorité, sa légitimité et son prestige. L’art, au service des commanditaires mécènes, devient alors instrument de propagande ; il peut également se faire contestataire et bousculer l’ordre établi.
Thidet (Stéphane), à la Conciergerie. Du 2 avril à octobre 2018.
Voyage d’hiver, parcours d’art contemporain dans les bosquets du parc du château de Versailles au Château de Versailles. Du 21 octobre 2017 au 7 janvier 2018.
Les jardins de Versailles s’ouvrent chaque année à un artiste contemporain. Après Jeff Koons, Joana Vasconcelos, Anish Kapoor… ce sont 12 artistes, chacun intervenant dans un bosquet sur le thème de la promenade, de la métamorphose de la nature au passage de l’automne à l’hiver, métaphore de notre propre métamorphose.